Poterie Mélodie


« Chi va piano va sano e va lontano » : qui va lentement sera récompensé.

Manipuler la terre, prendre le temps de sentir la terre, créer une forme. Ce travail procure un réel sentiment d’accomplissement, une réalisation de soi. 
C’est ce que je ressens et j’aimerais vous transmettre cet art de vivre.

Une transformation magique

Tournage, modelage, travail de la plaque, etc. Autant de pratiques évoluant vers la création d’une pièce unique. Chaque naissance offre un morceau de moi, mes pensées du moment, mon toucher, mon ressenti pouvant être complètement différents d’un instant à l’autre.

Il existe différents types de terre (argiles) qui se distinguent par leur teinte, texture et résistance : principalement la faïence, le grès et la porcelaine.
J’utilise actuellement surtout la faïence, telle que je l’ai vue employer à Salerne.
La faïence se cuit à basse température (d’environ 1000 °) et reste plus ou moins poreuse après la cuisson. Elle est peu dense et légère. Cette cuisson permet de développer des émaux souvent plus vifs et plus colorés qu’en grès (cuisson 1200°).

Chaque objet nécessite jusqu’à 5 manipulations avant le résultat final :

– Préparation de la terre ;
– Tournage, ou modelage, ou mise en forme d’une plaque d’argile ;
– Tournassage (qui permet d’enlever l’excès d’argile et de lisser la pièce au stade de cuir) ;
– Application d’un engobe coloré. C’est un revêtement mince à base d’argile délayée ;
– Gravure de la pièce avec une pointe pour réaliser un décor utilisant la technique dite « sgraffite » ;
– Première cuisson de la pièce dite biscuit ou dégourdi ;
– Émaillage de la pièce par une couverte transparente offrant une rehausse des couleurs de l’engobe appliqué ;
– Deuxième cuisson pour l’émail ;
– Écoutez les pièces chanter à la sortie du four !

J’ai découvert véritablement la poterie lors d’un voyage dans les Gorges du Verdon, qui a déclenché ce plaisir inépuisable du contact avec la terre, auprès d’artistes céramistes de Salerne.

 Dans son atelier lové au cœur d’un hameau ardéchois, Annie Mayan, merveilleuse céramiste, a su confirmer de par la transmission de son savoir, de sa passion et de son art, ma motivation à façonner la terre. Merci Annie !

Je me suis alors lancée : achat d’un tour, d’un four et de terre. 
Je suis actuellement installée chez moi mais je recherche un atelier/lieu de vente à Aubenas qui me permettrait d’animer des stages de découverte et des rencontres.

Je produis des pièces essentiellement à destination de l’art de la table, de décoration intérieure, ainsi que quelques bijoux.